CAF et Zhuzhou intéressés par le contrat du métro de Montréal 

L'intention du constructeur CAF de répondre à l'appel d'offres de la Société de transport de Montréal fait craindre le pire à l'AMETVS. Bien que la démarche soit tout à fait légitime compte tenu des importantes modifications apportées à l'appel d'offres original pour lequel Bombardier et Alstom s'étaient associés, les conséquences d'un nouvel appel d'offres sur l'industrie manufacturière québécoise, notamment un délai supplémentaire de quatre à six mois avant la mise en production, seront non négligeables.

L'AMETVS et les entreprises du secteur des transports voyaient enfin la lumière au bout du tunnel avec la signature éminente du contrat du métro de Montréal, l'un des plus attendus de l'industrie.

« Nos entreprises ont besoin de ce contrat pour dynamiser leurs activités et pour regarnir leurs carnets de commandes, explique d'entrée de jeu le directeur général de l'AMETVS, monsieur Denis Robillard. La publication d'un nouvel appel d'offres signifie que la production sera retardée de quatre à six mois, un délai supplémentaire qui fera mal à l'industrie des équipements de transport. Toutefois, nous sommes loin de baisser les bras face à cette situation et nous travaillerons de bonne foi avec les constructeurs. »

Tout un travail de démarchage s'avérera nécessaire pour que les constructeurs identifient des fournisseurs et des partenaires canadiens leur permettant de respecter la clause de contenu local. Une telle démarche avait été réalisée par Bombardier et Alstom, notamment lors des Rendez-vous du Transport organisés conjointement en mars 2009 par l'AMETVS et les quatre Créneaux d'excellence ACCORD en équipements de transport.